De nouveaux animaux ont envahi les murs de l’atelier d’A+A Désinfection. Rien de nuisible ! Ils sont l’œuvre du graffeur Jazi, qui a réalisé pour nous des fresques inédites. Le temps d’une interview, Jazi revient sur cette collaboration originale avec notre entreprise.
A+A. Comment avez-vous commencé à graffer ?
Jazi. Dans les années 80, alors que j’étais gamin, j’ai été fasciné par le film Wild Style qui retrace l’histoire du graffiti à New York. Le message de ces fresques, leur esthétisme, le média qu’elles créaient dans le métro et l’espace urbain, à la vue de toutes et tous, ont décidé de mon avenir. Aujourd’hui, ma pratique du graffiti me donne le sentiment de pouvoir intervenir sur mon environnement pour le transformer, lui apporter lumière et couleurs. La dimension de permanence, mais aussi, et surtout de fugacité et de spontanéité qui caractérisent le graffiti a pour moi une grande importance. La présence, l’espace-temps et la présence de l’œuvre dans le quotidien des passants sont des composantes majeures de cet art. J’ai commencé il y a plus de 30 ans ; j’ai d’abord agi spontanément dans la rue, puis, depuis une quinzaine d’années, j’en ai fait mon métier.
Le graffiti a-t-il meilleure presse aujourd’hui ?
Le graffiti c’est un style de vie. Par définition, c’est illégal, donc pour certains, il s’agit d’un acte de vandalisme. C’est surtout un moyen de transmettre des messages, de faire de la politique ou de surfer avec l’idée de transgression. En parallèle, les graffitis et artistes-graffs ont su trouver leurs lettres de noblesse et se faire une place dans les galeries et nos intérieurs.
Quand j’organise les « balades graffiti », je rencontre des gens de tous âges. Ils sont curieux et me posent des questions sur le street art. Ils veulent comprendre. Et même si à Genève et en Suisse le graffiti est encore assez « timide » en comparaison de la France ou de l’Amérique latine, les mentalités ont évolué.
Qu’est-ce que vous appréciez dans le graffiti ?
C’est un monde de compétition, dans le bon sens. Entre graffeurs, on aime se challenger, se dépasser. « Si lui ou elle peut le faire, alors moi aussi ». C’est comme cela qu’on s’améliore. On fait évoluer notre technique à travers le regard des autres et c’est très positif.
Je suis parfois amené à collaborer avec d’autres artistes-graffs, c’est sympa, surtout quand on travaille sur de grandes surfaces. Dans le résultat final, on sent qu’il y a un petit quelque chose qui apporte un plus à la fresque.
J’aime aussi l’idée qu’une œuvre soit éphémère. Certaines vont rester plus longtemps que d’autres, ça fait partie du jeu et c’est sans regret. Je me souviens d’une fresque de Poussin à la Jonction. Il avait repeint tout un pan de mur « voyez, chez les voisins », c’était à la fin des années 1980. Dans ce cas-là, c’est le temps qui a fait disparaître la peinture, parfois c’est la destruction ou le nettoyage. (Ndlr : la façade a récemment été repeinte par la muraliste Karabo Poppy, l’œuvre a été inaugurée le 14 août dernier)
Comment travaillez-vous ?
Je travaille généralement avec des esquisses et je me mets des points de repère, car les erreurs font partie du processus de création. Il faut aussi savoir adapter chaque projet aux aspérités du support.
Et quand je ne peins pas, je fais beaucoup de croquis au gré des idées. Si l’un d’eux me plait, je le réserve pour le moment où je trouverai le lieu de sa réalisation. Pour les mandats, le travail s’apparente plus à celui de graphiste. J’étudie les demandes pour répondre aux besoins du commanditaire. Certains me laissent carte blanche, mais je soumets toujours une esquisse avant de passer à l’acte.
Comment s’est déroulée votre collaboration avec Stéphane Aeschlimann ?
C’est l’équipe qui est à l’origine de l’idée et Ophélie, sa fille, qui m’a contacté. J’ai beaucoup apprécié la démarche. Les volumes de cet atelier atypique ont été pour moi l’occasion de renouer avec un style réaliste que j’affectionne.
Je tiens à rendre les gens heureux lorsqu’ils font appel à mes services, pour moi la qualité est primordiale quitte à passer plus de temps sur un projet. En tout cas, je pense que Stéphane a pris goût aux graffitis. J’ai même pu déborder sur d’autres supports qui n’étaient pas prévus initialement.
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